Für eine transnationale Geschichte der Kunst im kommunistischen Europa 1945–1989

Für eine transnationale Geschichte der Kunst im kommunistischen Europa 1945–1989

Veranstalter
Centre Marc Bloch
Veranstaltungsort
Schiffbauerdamm 19, 10117 Berlin
Ort
Berlin
Land
Deutschland
Vom - Bis
19.11.2009 - 21.11.2009
Deadline
15.04.2009
Website
Von
Jérôme Bazin

Bis heute ist die Vorstellung verbreitet, daß der elementare Beitrag osteuropäischer Künstler zur Geschichte der Kunst durch Stalinismus und Kalten Krieg sein Ende gefunden habe. Erst allmählich beginnt die Forschung in Ost und West damit, die ideologischen Klischees zu dekonstruieren, die es hinsichtlich der Kunst im kommunistischen Europa gibt. So existierte im Ostblock zu keinem Zeitpunkt eine einheitliche Staatskunst. Trotz der sowjetischen Bemühungen, eine visuelle Kultur und Ikonographie des Kommunismus zu schaffen, bestand keine ästhetische, ideologische und intellektuelle Homogenität. Es gab die unterschiedlichsten künstlerischen Ausdrucksformen von einem konservativen Naturalismus in der Tradition des 19. Jahrhunderts, über realistische Modelle, die in der Folge u.a. von Rivera, Guttuso und Fougeron eine andere Moderne suchten, bis hin zu einer an zeitgenössischen westlichen Strömungen orientierten Kunst wie das Informel und die Pop Art.

Vor diesem Hintergrund verfolgt die Tagung das Ziel, den Austausch sowohl zwischen Künstlern aus ost- und westeuropäischen Ländern als auch zwischen Künstlern innerhalb des Ostblocks zu reflektieren. Unter Berücksichtigung der nationalen Voraussetzungen, der kulturpolitischen Eigenheiten einer jeden kommunistischen Partei sowie der Teilung Europas wird eine internationale und transnationale Geschichte der Kunst im kommunistischen Europa zwischen 1945 und 1989 skizziert. Es soll untersucht werden, wie die Geographie des künstlerischen Austauschs ausgesehen hat. Wo lagen seine Zentren, wo seine Peripherien? Um diese Fragen zu beantworten, sollen die internationalen Netzwerke der Künstler, Kritiker, Kuratoren, Galeristen, Kunstvermittler und Kulturpolitiker rekonstruiert werden.

Die historische Bedeutung des Kulturtransfers zwischen Stalinismus und Perestroika läßt sich nur erfassen, wenn man die Motive seiner Träger analysiert. Wer zeichnete für den jeweiligen Austausch verantwortlich, auf welchen Plattformen (Kongressen, Delegationen, Ausstellungen wie die Biennale und die documenta) fanden direkte Begegnungen statt? Waren hingegen informelle Begegnungen und Kontakte eine Form des künstlerischen Widerspruchs, eine Strategie gegen die offizielle Kulturpolitik? Inwiefern kann man davon ausgehen, daß die Begegnungen und Kontakte für die Künstler, die sich als Kommunisten betrachteten, eine Gelegenheit darstellte, eine internationalistische Kunst herauszubilden, die sich gleichermaßen von der stalinistischen Doktrin wie von bürgerlichen Modellen abgrenzten wollte? Ebenso muß den unterschiedlichen Formen der Rezeption besondere Aufmerksamkeit zugemessen werden – die von Publikum und Medien wie vor allem die der Künstler. In welcher Weise profitierten sie vom Kunsttransfer, nicht nur innerhalb des kommunistischen Europas, sondern auch mit Ländern wie Frankreich und Italien, in denen die kommunistischen Parteien und Gewerkschaften eine starke Position in Politik und Gesellschaft einnahmen? Wie war es ihnen möglich, an internationalen Ausstellungen teilzunehmen, Zugang zum Kunstmarkt zu erhalten und mit kommunistischen Künstlern anderer Länder zusammenzuarbeiten?

Die Tagung wird von Jérôme Bazin (Université de Picardie), Pascal Dubourg Glatigny (Centre Marc Bloch-CNRS), Martin Schieder (Universität Leipzig) und Béatrice von Hirschhausen (Centre Marc Bloch-CNRS) im Centre Marc Bloch, in Berlin von 19. bis 21.11.2009 organisiert. Arbeitssprachen sind Deutsch und Französisch. Vorträge können auch auf Englisch gehalten werden. Beitragsvorschläge sind bis zum 15. April 2009 an Jérôme Bazin jerome.bazin@u-picardie.fr zu richten.

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Pour une histoire transnationale de l’art
dans l’Europe communiste 1945-1989

La contribution des artistes d’Europe de l’Est à l’histoire de l’art a été brisée par le stalinisme et la guerre froide ; cette idée reste, jusqu’à aujourd’hui, dominante. Progressivement la recherche est- et ouest-européenne commence à déconstruire les clichés sur l’art dans l’Europe communiste. Ainsi à aucun moment il n’y a eu dans les pays de l’Est un art d’état unique. Malgré les efforts de l’URSS pour imposer une culture visuelle et une iconographie communes, on ne peut parler d’homogénéité esthétique, idéologique et intellectuelle. On constate plutôt une pluralité de formes d’expression, qui vont d’un naturalisme conservateur dans la tradition du dix-neuvième siècle à un art qui s’intéresse aux courants ouest-européens contemporains (comme l’art informel ou le pop art), en passant par les différents réalismes qui cherchaient à construire une nouvelle modernité dans le sillage de Rivera, Guttuso ou Fougeron.

Dans cette perspective, le colloque cherchera à comprendre les échanges artistiques entre les pays de l’Est et de l’Ouest mais aussi à l’intérieur du bloc de l’Est. Tout en prenant en compte les enracinements nationaux, la spécificité de la politique culturelle de chaque parti communiste et l’importance de la fracture introduite par le rideau de fer, il s’agit de s’interroger sur une histoire internationale et transnationale de l’art dans l’Europe communiste de 1945 à 1989. Il conviendra de s’interroger sur la géographie des échanges, sur ses centres et ses périphéries, et de reconstituer les réseaux des artistes, des critiques, des curateurs, des galeristes, des collectionneurs et de fonctionnaires de la culture.

Comprendre les transferts culturels depuis la période stalinienne jusqu’à la perestroïka suppose de partir du point de vue des acteurs qui y sont impliqués. Comment étaient organisées les différentes rencontres (congrès, délégations, expositions comme la biennale ou la documenta) ? Quelles significations avaient les rencontres et les contacts informels ? Etaient-ils l’occasion d’aller contre la politique culturelle ? Dans quelle mesure ces rencontres représentaient-elles cependant pour les artistes qui se revendiquaient comme communistes l’occasion de construire un art internationaliste, qui se distinguait aussi bien de la doctrine stalinienne que des modèles bourgeois ? De la même façon, on s’attardera sur les différentes formes de réception, de la part du public, des médias, et avant tout des artistes. De quelle façon profitaient-ils des transferts artistiques, non seulement à l’intérieur de l’Europe communiste, mais aussi avec des pays comme la France ou l’Italie, où les partis et syndicats communistes avaient une place importante dans la politique et la société de l’époque ? Que représentait pour eux le fait de participer à des expositions internationales, d’avoir accès au marché de l’art et de travailler avec des artistes communistes d’autres pays ?

Le colloque est organisé par Jérôme Bazin (Université de Picardie), Pascal Dubourg Glatigny (Centre Marc Bloch-CNRS), Martin Schieder (Universität Leipzig) et Béatrice von Hirschhausen (Centre Marc Bloch-CNRS). Il se tiendra au Centre Marc Bloch à Berlin du 19 au 21.11.2009. Les langues de travail sont le français et l’allemand. Les communications peuvent également être présentées en anglais. Les propositions d’intervention sont à envoyer à Jérôme Bazin avant le 15 avril 2009 jerome.bazin@u-picardie.fr.

Programm

Kontakt

Jérôme Bazin

Université de Picardie

jerome.bazin@u-picardie.fr


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Land Veranstaltung
Sprach(en) der Veranstaltung
Englisch, Französisch, Deutsch
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